La politique d’immobilité bruxelloise ne se limitera donc pas à l’E40, où le nombre de bandes va être réduit. Si les plans du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) sont effectivement mis en œuvre, les principales voies d’accès se transformeront en boulevards urbains avec une capacité réduite. « Cette idée se base sur la recette qui a fait ses preuves à Bruxelles », explique Van Achter. « Créer le chaos sur les routes afin que les navetteurs renoncent à se rendre dans la capitale. »

Plus de détours

« La façon dont le gouvernement bruxellois entend mettre ces plans en œuvre n’est pas encore claire. Le gouvernement excelle dans la dissimulation de plans », souligne Van Achter. Mais pour elle, il est déjà certain que la vision du ministre de la Mobilité Pascal Smet (PS) prévaudra. L’objectif est que les Bruxellois puissent flâner sur les principales voies d’accès et les artères congestionnées. « Comme s’il était agréable de rouler à vélo ou de se promener au milieu des gaz d’échappement de voitures coincées dans les embouteillages. En outre, les quartiers bruxellois devront absorber toujours plus de véhicules déviés », conclut Van Achter.

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